« Violence conjugale: vivre une crise, pendant la crise »

« Violence conjugale: vivre une crise, pendant la crise »

Extrait puisé dans un article de La Voix de l’Est paru le 27 mars 2020.

La situation actuelle force les ménages à passer beaucoup plus de temps ensemble qu’à l’habitude. Si des tensions peuvent naître dans certaines résidences, ailleurs, elles étaient déjà bien présentes et peuvent être amplifiées par le confinement.

Du côté des organismes dédiés à soutenir les femmes victimes de violence conjugale, même si les rencontres physiques sont suspendues jusqu’à nouvel ordre, on ne chôme pas. « On reçoit beaucoup d’appels pour des consultations téléphoniques et des échanges sur Facebook. Des femmes ont peur, parce qu’elles doivent rester à la maison avec leur conjoint violent », indique Cathie Sombret, coordonnatrice de la Maison Horizon pour elles.

La Maison Horizon pour elles est remplie à 60 % de sa capacité. « Il nous reste des chambres pour accueillir des femmes, mais nous sommes mal placées pour accueillir des femmes qui seraient infectées par le virus, parce qu’on n’a pas l’espace pour isoler qui que ce soit, indique Mme Sombret. On ne dispose que d’une seule salle de bain complète pour les 15 personnes, femmes et enfants, qui peuvent vivre ici. »

Néanmoins, l’organisme a pris une entente avec un hôtel de la région qui lui réserve deux chambres, qui pourraient servir de quartiers d’isolement advenant l’arrivée de nouvelles bénéficiaires. « Si on a de nouvelles demandes d’hébergement, les femmes vont passer 14 jours à l’hôtel avant d’être transférées chez nous, précise Mme Sombret. On est chanceux, on ne paiera ces chambres d’hôtel que si on y a recours. »

« De plus, ajoute-t-elle, SOS Violence conjugale nous a donné un budget pour du transport, alors si une femme nous appelle en situation d’urgence, on peut lui envoyer un taxi. Ou la police. »

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